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Dode's Kaden

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 4.1/5

vos avis

24 critiques: 3.82/5

visiteurnote
Tred 2.75
seijûrô hiko 3.5
Scalp 1.25
Samehada 3
Pikul 4.25
Omerieux 4.25
nisei 4.25
Miyuki 0.25
Manue 3.5
lo sam pao 3.75
La girardasse 4.75
k-chan 5
JoHell 4.25
Illitch Dillinger 4
ikiru 4
Hojo 4.75
David Federmann 4
darth-oli 4.25
Dakysto 5
Chip E 3.5
Bastian Meiresonne 4.5
Anicky 4.75
Anel-kun 3.5
White Snake 4.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

celui de kurosawa que je le moins apprécié

pas tres accessible.un ovni dans sa filmographie?oui je suis d'accord.et le message profond qu'il veut donner ne m'a pas touché du tout.film raté? ptet bien ,j'irai jusque là tout de même

14 janvier 2003
par seijûrô hiko


Waow!

Je ne suis pas fan des films atypiques mais celui-ci m'a énormément plu. C'est triste et envoutant, un film qui m'a beaucoup marquée, j'en suis encore toute retournée...

17 août 2002
par ikiru


à voir !

Du grand Kurosawa. Une multitude de personnages, ça grouille dans tous les sens, au début on reste un peu perplexe, puis chacun prend ses propres reperes et bientot nous, spectateurs, sommes dans ce bidonville presque comme chez nous... Touchant, drole, émouvant, un film singulier.

26 août 2002
par darth-oli


Super !

Un film vraiment étonnant qui fait un peu penser à certains Chaplin... Kurosawa utilise la couleur, et instaure une ambiance bien particuliere, nous offrant de superbes images. Les personnages sont nombreux, et dans le fond, pas très riches (dans tous les sens du termes ! :)), mais il y a le truc en plus qui fait que çà marche, et çà fonctionne même très fort ! Pourquoi ? Surement en partie grace à une excellente interprétation...de plus, les histoires sont contées en parallele, ce qui fonctionne aussi très bien avec les montages à la Kurosawa. Un film à voir absoluement si on aime Kurosawa, et à voir aussi si on aime pas ses autres films puisque celui ci est bien différent !

25 octobre 2005
par Dakysto


It's a colourful life

Akira Kurosawa est l'un de ces très rares cinéastes prolifiques dont la filmographie recèle de chefs-d'œuvre à peu près tous plus essentiels les uns que les autres. Au-delà des opus les plus populaires (Les Sept Samouraïs, Ran, Rashomon), il y a tant d'autres pépites à découvrir et redécouvrir au sein de ce formidable accomplissement cinématographique – pépites parmi lesquelles Vivre et Barberousse culminent probablement – que l'on peut sans gêne affirmer et confirmer la chose suivante: tout Kurosawa se doit d'être vu.

Dodes'kaden
constitue un réel tournant dans la carrière du réalisateur. Adios le Japon traditionnel et féodal capté par un somptueux scope ainsi qu'un éblouissant noir/blanc, place à la peinture d'une certaine misère sociale du pays ancrée dans les années soixante et soixante-dix au travers de plusieurs personnages vivant soit à proximité, soit dans l'enceinte même d'un bidonville. Au départ, l'exposition de ces personnages en question déroute un peu. C'est cependant un moyen pour Kurosawa de les rendre d'autant plus crédibles et attachants à nos yeux une fois le récit définitivement mis en place. On se prend alors d'intérêt pour les rêves utopiques, les ivresses, les commérages, la mélancolie ou encore les divers menus tracas qui façonnent le quotidien de tout ce petit monde. La mise en scène, extrêmement sobre et dépouillée au niveau des cadres et mouvements d'appareil, contrebalance une sorte de fantaisie formelle tendrement insolite, où l'utilisation paroxysmique de couleurs chaudes vient troubler l'aspect naturellement sombre et maussade de l'univers évoqué par le réalisateur. Une interprétation tout en finesse et des dialogues qui sonnent juste permettent de contourner l'écueil du mélo facile et démontrent par ailleurs que le senseï était autant à l'aise dans les épopées théâtrales grandioses que dans la chronique sociale amère. Cette belle évolution thématique et stylistique ne fut hélas guère saluée par le public et la critique, lesquels avaient déjà boudé l'immense Barberousse quelques années auparavant. Un échec de plus au palmarès de Kurosawa qui tenta cette fois le suicide (en vain, fort heureusement), avant de regagner peu à peu les échelons de la gloire avec ses œuvres suivantes, car désormais mieux entouré.

Oublions le triste sort commercial de Dodes'kaden pour mieux nous imprégner aujourd'hui de toute la saveur émanant de ce film, qui oscille constamment entre pessimisme, morosité, émotion simple et poésie. Un bon cru.

19 mai 2007
par Chip E


Beyond imagination

Fin des années '60s / début des années '70s, le cinéma japonais est exposé à de graves problèmes : après l'extraordinaire croissance, le pouvoir d'achat des principaux foyers nippons permet finalement d'accéder au petit écran - et de mettre sérieusement en péril de nombreux studios autrement habitués aux succès populaires. Les premiers à trinquer sont les réalisateurs indépendants - mais également les prétendus "artistes". Suite à son retentissant échec avec "Barbe Rousse" (plus gros budget de l'Histoire du Cinéma Japonais à l'époque)et connu pour son degré d'exigence et de perfectionnisme, le réalisateur est mis sur la touche. Succombant alors aux sirènes hollywoodiennes pour pouvoir rebondir, KUROSAWA devra encaisser deux gros coups durs : celui du premier abandon de son "Runaway Train"; puis son évincement de l'importante co-production "Tora! Tora! Tora" (repris à la volée par Kinji FUAKASAKU). Egalement prévu pour tourner un documentaire sur les Jeux Olympiques, le projet sera finalement confié aux mains de Kon ICHIKAWA. KUROSAWA suit alors le même destin que plusieurs de ses collègues indépendants (IMAMURA, OSHIMA) en créant sa propre structure artistique : la "Yonki no Kai" (Les quatre Mosquétaires) en compagnie de Kinoshita Keisuke ("Carmen revient au pays"), Masaki KOBAYASHI (la trilogie de "La condition de l'homme") et Kon Ichikawa ("La vengeance d'un acteur"). "Dodes'Kaden" sera leur premier et dernier projet en commun, essuyant un nouvel échec spectaculaire. Suite à cette nouvelle défaite, KUROSAWA tentera de se suicider - tentative heureusement ratée - avant de revenir quelques années plus tard par le superbe projet russe de "Dersu Ouzala"... "Dodes Kaden" est l'adaptation de huit courtes histoires (sur un total de quinze) du roman "Une ville sans saisons" de Yamamoto SHUGORO, déjà à l'origine des scénarios de "Sanjuro" et de "Barbe Rousse". Premier film en couleurs, KUROSAWA s'en donnera à coeur joie en rendant un profond hommage aux peintures de Goya, Gaumier et Klee dans un surprenant dénouement devant de somptueux décors de peintures à l'huile. Il s'amuse également à donner un fort côté théâtral par les costumes et les maisons de ses personnages, rendant un hommage très indirect à son précédent film de "bidonville" "Les Bas-Fonds", qui avait été une adaptation théâtrale. "Dodes Kaden" constitue un véritable apogée dans la carrière du réalisateur; pour la première fois, il se permet de mettre à l'écran ses vrais phantasmes et visions du cinéma, qu'il n'aura de cesse à explorer dans ses dernières co-productions. Décors et costumes intègrent ainsi toutes les formes d'art (écriture, peinture, théâtre) et els personnages sont un condensé de stéréotypes de tous les jours. Traité avec beaucoup d'humour, l'apparent bonheur au-delà de la misère est pourtant constamment menacé de se faire supplanter par le malheur - qui arrive d'ailleurs à prendre le dessus dans la troisième partie. Jamais encore, l'enfoui désespoir du réalisateur n'avait été aussi palpable - même si le quotidien plus souriant reprendra le dessus en fin de film. La tentative de suicide dans la vraie vie n'est pourtant pas très surprenante après avoir vu ce film. Quant à la structure, le film se divise en trois parties : exposition de tous les personnages, quotidien des personnages, enjeu dramatique. Le retour à la "normale" est caractérisé par le singulier personnage du "chauffard du tram imaginaire", qui exécute imperturbablement ses mêmes mimiques, faits et gestes, peu importe ce qui arrive. L'imaginaire occupe une nouvelle fois une importante place, entre le chauffard de tram et le père racontant à son fils comment sera leur future maison. KUROSAWA lui-même se réfugie dans son propre imaginaire par le décor théâtral - mais n'en demeure pas moins dupe de la réalité, en faisant apparaître le personnage du peintre, qui ne peut comprendre le chemin de fer phantasme du chauffard du tram. Une représentation pour les uns ne saura rien signifier pour d'autres. Tel ce film : très lent, assez hostile dans sa forme narrative éclatée entre tous els différents individus, il faut vraiment se laisser entraîner dans le tourbillon de ce quotidien très peu spectaculaire - d'autant plus efficace sera la série de malheurs à frapper quelques individus au cours de la dernière partie. Un autre très, très, très grand film d'un des meilleurs réalisateurs de tous les temps!

16 juin 2006
par Bastian Meiresonne


Rien de trop

J'ai vu Dodeskaden à sa sortie à Paris, trente ans plus tard il n'a pas bougé : difficile, provocant, superbe. Des thèmes fréquents chez Kurosawa, traités de façon dépouillée, sans verser dans le feuilleton ou le prêchi-prêcha.

13 avril 2003
par Anicky


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